Le développeur Web back-end conçoit et réalise les fonctionnalités techniques et informatiques de sites Web et/ou d’applications à destination du Web, en les traduisant en code informatique. Il procède également aux tests et à la validation, voire à la maintenance, de ces fonctionnalités.
Expert en techniques de conception, de modélisation et en langages de programmation (Java, J2EE, PHP, SQL, .Net, C++, etc.), il est également à l’aise avec le triplet HTML/CSS/Javascript. De plus en plus, répondant ainsi aux exigences de e-visibilité, il déploie des compétences conceptuelles en architecture informatique, en ergonomie et en accessibilité. Idéalement, il a une bonne maîtrise de l’anglais, de nombreux programmes utilisant cette langue.
La programmation est souvent considérée comme un métier de passion. Les spécialistes, généralement technophiles, continuent de développer et coder en dehors de leur cadre professionnel (env. 70 % de la profession), testant, échouant, procédant à une veille constante. La veille est d’ailleurs un savoir-faire indispensable au développeur, qui se doit de s’adapter aux nouvelles technologies, normes, procédures et méthodes de développement évolutives (ex. Agile).
Malgré cela, le professionnel en développement Web n’est pas l’ermite que l’on pourrait croire : maillon essentiel du cycle d’un projet Web, il doit savoir évoluer au sein d’une équipe. Par exemple, en entreprise ou en agence, il travaille main dans la main avec le chef de projet à l’analyse des besoins du client et peut être amené à participer à l’élaboration du cahier des charges pour la partie technique, afin de définir et mettre en oeuvre la solution adaptée au projet.
Et même en qualité d’indépendant (env. 23 % de la profession), le développeur doit savoir être un bon communicant pour mener à bien ses projets en direct avec ses clients ou exprimer ses choix techniques et fonctionnels auprès de ses divers partenaires.
Aujourd’hui, de nombreuses formations en développement web sont proposées par des écoles, universités, centres de formation. Il s’agit toutefois d’un métier relativement récent, et si environ 46 % des développeurs Web ont appris la programmation « sur le tas » avec l’émergence d’Internet, une formation à la programmation en continu s’avère souvent indispensable, étant donnée l’évolution rapide des techniques et la multiplication des outils. Le métier tendant à devenir techniquement plus complexe, les entreprises qui pouvaient recruter auparavant des profils très variés, deviennent plus exigeantes et sont en quête d’individus qualifiés.
À l’heure actuelle, la profession offre de belles opportunités et les perspectives d’évolution elles-mêmes sont séduisantes : il est possible, après quelques années d’expérience, de postuler au poste de Directeur technique à la tête d’une équipe de développeurs, ou à celui de Chef de projets. Toutefois, nombreux sont les développeurs Web qui s’épanouissent dans leur métier, du fait de son évolution constante (80 % se disent satisfaits), et qui choississent de développer une expertise ou de s’orienter vers le consulting.